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Aggravure

Initiés en 2004, la technique et le concept "d'aggravure" à partir d’agrafes murales sont liés à l’image dans l’architecture, rapport implicite à la fresque. Ici le matériau est un média qui joue avec l’agression contemporaine et l’utilité profane de la vie quotidienne. Ce travail explore et associe des thématiques anciennes et contemporaines autour de la question de la représentation de l’homme au sens large.

"Ce qui m’intéresse dans la gravure ancienne, c'est la question de la représentation autour des thèmes développés dans la mythologie, la religion et leurs échos potentiels à nos idéaux d’aujourd’hui."

La gravure a longtemps été la seule technique permettant la multiplication de l’image. Son histoire est celle d’une succession de développements techniques par ailleurs fortement caractérisée par l’évolution de l’utilisation des images et donc de leur fonction dans l'art du XXe (lithographie, sérigraphie, photographie...). Les figures proviennent de sources différentes tels Albrecht Dürer, Hendrick Goltzius, Jan Harmensz Muller, ou encore Marcantonio Raimondi.

La technique utilisée opère un lien emblématique entre les gravures historiques et les formes modernes de la violence, présentes quotidiennement dans les médias. Baptiste Debombourg fait de cette violence une force. Il crée une œuvre dans laquelle cette puissance n'est pas seulement niée ou esthétisée, mais plutôt dominée par la forme et la technique intégrées. Cinq cent mille agrafes transpercent, comme des missiles, le support en bois. Une forme métallique précieuse apparaît, donnant l’illusion d’une grande tapisserie brodée. A travers une théâtralisation de la réalité surgit une esthétisation de l’inénarrable. Ses compositions sophistiquées, mettant en scène des corps entremêlés au sein d'une action violente toujours d’actualité, dénoncent l’instabilité du monde et de l’homme en montrant à la fois l’acte d’amour le plus désespéré et le geste meurtrier le plus froid.

(Aggravure III d'après une composition à partir de Hendrick Goltzius, Jan Harmensz, Cherubino Alberti…qui ont eux même reproduit le travail de Cornelis Cornelisz van Haarlem, Adrien de Vries...). La suite des images avec une série sur Dürer, ainsi que les aggravures de l'exposition " Agony in the Garden" réalisées toutes sur panneaux de bois peint. L'aggravure XXV présentée pour le prix Meurice 2012 est une réflexion sur le thème de l’érotisme, à travers une interprétation contemporaine de la réunion de deux œuvres majeures dans l’Histoire de l’Art : le Déjeuner sur l’herbe d'Edouard Manet de 1863 et l’Enlèvement des Sabines de Jan Harmensz Muller (1593). L'aggravure XXVI est une réinterprétation du "Massacre innocent" de Marcantonio Raimondi (1514) d'après Rafaël (1483).
Présentation :
Agrafes murales à même le mur ou sur panneau de bois peint
Éléments :
Agrafe murale, médium, peinture
Dimensions :
4x11m (III), 450 000 agrafes

sur supports en bois

1,10x0,8mx0,06 (IX)
1,10x0,8x0,06m (VIII)
1,10x0,8mx0,06 (XI)
1,10x0,8mx0,06 (X)
1,85x2,80mx0,06 (IV)
1,10x0,8mx0,06 (XVIII)
1,20x1mx0,06 (XVI)
1,50x1,2x0,06 (XVII)
0,6x0,5mx0,06 (XIX)
1,10x0,8x0,06 (XX)
1,10x0,8x0,06 (XXI)
2,3x2,1mx0,06 (XV)
3x 2,1mx0,06 - deux panneaux (XXV, Prix Meurice)
2,30x5x0,06m - en 5 panneaux 2,3x1m
Temps de réalisation :
340 heures (III)
720 heures (XXV)
1120 heures (XXVI)
Date :
2005 - 2007 - 2009 - 2011 - 2012 - 2014 - 2015